COMPARAISON
Ces deux extraits sont tirés des œuvres : Amphitryon,
de PLAUTE et de George Dandin, de MOLIERE.
Ces
deux pièces parlent d’un mari trompé par leurs femmes : dans Amphitryon,
Amphitryon est trompé par sa femme, mais celle-ci ne sait pas que Jupiter
se fait passer pour son mari ; et dans George Dandin, George
Dandin est trompé par sa femme, qui, à l’origine, ne voulait pas l’épouser.
Dans
ces extraits, les maris commencent à soupçonner leur femme respective de
quelque infidélité. Alcmène et Angélique subissent donc un
interrogatoire de la part de leurs maris. Alcmène se défend de ces
accusation affirmant que c’est faux ;elle se fait d’ailleurs
insulter par Amphitryon qui ne croit pas un mot de ce qu’elle lui dit. Angélique,
quand à elle, ne nie pas du tout l’évidence : au contraire. Elle
aime être courtisée et ne prend pas du tout en compte les remarques de son
mari sur le caractère sacré des liens du mariage, mais elle essaie tout de
même de se disculper.
Ces deux textes, pourtant issus de deux œuvres différentes : Aulularia
de PLAUTE et L’Avare
de MOLIERE, sont presque similaires. Ces deux œuvres racontent l’histoire
d’un vieil avare qui ne pense qu’à veiller sur son argent, à le protéger
des autres, et qui est prêt à tout pour le conserver.
Dans cet extrait, cet avare vient de s’apercevoir qu’on lui a volé
son trésor. Il entame donc un long monologue. Il se demande qui a bien pu
lui voler son argent et se désespère de ne jamais le revoir. Il emploie
beaucoup d’interjection et utilise des phrases courtes, ce qui accentue
l’impression de précipitation et de confusion. Il devient totalement
paranoïaque, accusant tout ce qu’il voit, même son bras dans la version
de MOLIERE.
Ce passage se caractérise également par un jeu entre l’acteur qui interprète le rôle de l’avare, et le public, qu’il fait participer. L’acteur pose au public des questions sur l’identité de son voleur, et finit par soupçonner les spectateurs avant de sombrer dans un profond désarroi.