Comparaison :

Esope : Du sanglier et de L’âne :

La différence entre les deux titres et que Esope met « de » qui signifie en latin « au sujet de » (de+ablatif. )

Il développe plus la description de l’attitude du sanglier ; il décrit ses traits de caractères. Son texte débute au milieu du texte de Phèdre. Le sanglier veut charger l’âne mais contrôle ses émotions et son courroux et lui dit : «  Malheureux, lui dit-il, je te punirais sévèrement de ton audace, si tu en valais la peine ; mais tu n'es pas digne de ma vengeance. Ta lâcheté te met à couvert de mes coups, et te sauve la vie. »

Esope développe un vocabulaire soutenu comme Phèdre :  « Frémissant de courroux ; faisant réflexion. »

La caractéristique du sanglier chez Esope est qu’il fait plus preuve de sang froid, il fait la morale à l’âne au lieu de lui foncer dessus.

 

 

 

Phèdre : L’âne se moquant du sanglier :

Phèdre lui, donne plus de précision dans son titre vu qu’il rajoute « se moquant » du coup on sait directement que dans le texte l’âne se moquera du sanglier. Ensuite dans son texte, il explique le déroulement de la fable et explique pourquoi le sanglier veut charger l’âne. Celui-ci  l’aborde en lui disant  « bonjour, mon frère. »                                                    Et il lui dit aussi : « Tu prétends, dit-il, que je ne te ressemble pas? Ceci du moins ressemble à ton groin. » Du coup le sanglier se sent vexé et veut foncer sur lui.

Phèdre utilise le même : « de parti pris ; sa courageuse ardeur ; me souiller. »

La caractéristique de l’âne chez Phèdre est qu’il est plus audacieux, il provoque plus le sanglier en l’insultant.

Phèdre : L'AIGLE, LA LAIE ET LA CHATTE SAUVAGE :

Phèdre donne comme précision dans son titre que la chatte est sauvage.

Il utilise un vocabulaire plus courant donc il peut être compris par des enfants en bas âge et des personnes ayant moins d’expérience.

La chatte est perfide aussi bien dans le texte de Phèdre que de La Fontaine.

 

La Fontaine : L'Aigle la Laie et la Chatte :

La Fontaine donne son titre sans précision particulière. Il utilise un langage très soutenu propre au style du 17eme siècle comme : « Leur tripotage, fouir, ourdir. » Sa fable ne peut être comprise que par des personnes d’un certain âge.